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1.
Infect Dis Now ; 53(2): 104637, 2023 Mar.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-2245640

ABSTRACT

The persistent debate about the modes of transmission of SARS-CoV2 and preventive measures has illustrated the limits of our knowledge regarding the measures to be implemented in the face of viral risk. Past and present (pandemic-related) scientific data underline the complexity of the phenomenon and its variability over time. Several factors contribute to the risk of transmission, starting with incidence in the general population (i.e., colonization pressure) and herd immunity. Other major factors include intensity of symptoms, interactions with the reservoir (proximity and duration of contact), the specific characteristics of the virus(es) involved, and a number of unpredictable elements (humidity, temperature, ventilation…). In this review, we will emphasize the difficulty of "standardizing" the situations that might explain the discrepancies found in the literature. We will show that the airborne route remains the main mode of transmission. Regarding preventive measures of prevention, while vaccination remains the cornerstone of the fight against viral outbreaks, we will remind the reader that wearing a mask is the main barrier measure and that the choice of type of mask depends on the risk situations. Finally, we believe that the recent pandemic should induce us in the future to modify our recommendations by adapting our measures in hospitals, not to the pathogen concerned, which is currently the case, but rather to the type of at-risk situation.


Subject(s)
COVID-19 , Humans , COVID-19/epidemiology , COVID-19/prevention & control , SARS-CoV-2 , RNA, Viral , Pandemics/prevention & control , Disease Outbreaks
3.
Revue de Médecine Interne ; 42:A34-A35, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265858

ABSTRACT

La survenue de formes sévères ou critiques de COVID-19, avec nécessité d'une hospitalisation en réanimation, est associée à la présence d'anticorps anti-Interféron de classe I dans environ 10 % des cas [1]. Ces anticorps identifiés dans le contexte de la COVID-19 bloquent les molécules d'interféron (IFN) et expliqueraient chez ces patients, la survenue d'une atteinte grave de COVID-19, avec une absence d'élimination précoce du virus SARS-CoV-2. Ainsi, il s'agirait d'une forme de déficit immunitaire, acquis, dirigé contre le virus SARS-CoV-2 mais aussi potentiellement contre d'autres virus. Les caractéristiques cliniques, biologiques et morphologiques des patients présentant ces anticorps n'ont pas été décrites précisément, l'évolution des patients n'est pas connue. Une recherche d'anticorps anti-Interféron a été réalisée chez des patients ayant été pris en charge en réanimation à l'hôpital Bégin, à l'hôpital Avicenne et à l'hôpital Foch pour une COVID-19. La présence d'anticorps anti-IFNalpha2 et anti-IFNomega étaient recherchée par test ELISA puis confirmée par un test fonctionnel d'inhibition de la phosphorylation de STAT1. Les caractéristiques cliniques des patients ont été relevées à partir des dossiers médicaux. Un suivi médical a été organisé afin de suivre leur évolution sur le plan clinique, biologique et morphologique. Onze patients ont été identifiés. Il s'agissait de 11 hommes. L'âge médian au diagnostic était de 60 ans (min 36 - max 80). Parmi les autres facteurs de risques de COVID-19 grave classiquement identifiés, on retrouvait chez eux, du diabète pour 1 patient, de l'hypertension artérielle pour 6 patients et de l'obésité (IMC > 30 kg/m2) pour 5 patients. L'IMC médian était de 29,8 kg/m2 (min 24 - max 32,8). Il n'était pas noté d'antécédent remarquable, notamment pas d'argument pour un déficit immunitaire, pas d'endocrinopathie auto-immune. On retrouvait 1 BPCO, 2 asthmes, 1 coronaropathie et 1 valve aortique mécanique. Au diagnostic de COVID-19, les signes cliniques initiaux habituels de l'infection étaient retrouvés : asthénie (n = 11), fièvre (n= 10), toux (n = 5). Deux patients présentaient des diarrhées et 2 de l'insuffisance rénale aiguë, modérée. Chez 2 patients, on notait une embolie pulmonaire sur le scanner initial. L'évolution était marquée par une aggravation justifiant une admission en réanimation après une médiane de 7 jours (min 3 - max 12), pour une forme sévère chez 2 patients avec au maximum une oxygénothérapie au masque à haute concentration jusqu'à 15L/min pour 1 patient et 4L/min pour 1 autre. Une forme critique survenait chez 9 patients, avec recours à une intubation oro-trachéale pour ventilation mécanique pour 7 cas, une oxygénothérapie nasale à haut débit (OPTIFLOW) était suffisante dans 2 cas. Des pneumopathies bactériennes documentées nécessitaient une antibiothérapie spécifique dans 6 cas. Dans 10 cas, des traitements à visée spécifique du COVID-19 étaient entrepris : corticothérapie (n = 4), hydroxychloroquine (n = 4), lopinavir/ritonavir (n = 3) et tocilizumab (n = 2). En raison du développement d'un SDRA sévère, des séances d'optimisation de l'oxygénothérapie par décubitus ventral étaient entreprises chez 5 patients, avec nécessité d'un recours à une ECMO véno-veineuse pour le jeune patient de 36 ans. Afin d'éliminer les Ac antiIFN, ce dernier a également bénéficié avec succès de 3 séances d'échanges plasmatiques. Au total, 9 patients ont survécu, la durée médiane d'hospitalisaiton en réanimation était de 16 jours (min 2 - max 31). Les 2 décès sont intervenus après limitation thérapeutique pour SDRA réfractaire. Avec un suivi médian de 4,2 mois (min 1 - max 11,2), on note une bonne évolution chez l'ensemble des patients survivants, aucune réinfection n'a été observée et une régression quasi complète des lésions pulmonaires scanographiques (n = 4/5) était retrouvée à 3 mois. Lors du dernier bilan réalisé, il n'éta t pas constaté d'anomalie de la NFS (n = 7/8), ni syndrome inflammatoire (n = 6/7) et le taux d'immunoglobulines était normal (4/4). Cette série de cas donne une première description des patients ayant présenté une forme critique de COVID-19 avec Ac anti-IFN de classe I. En dehors de la faible prévalence de comorbidités, il ne semble pas y avoir de phénotype clinique particulier chez cette population en dehors de la prédominance masculine. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

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